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La tête du directeur d’Alwatwan est-elle mise à prix ?

Les journalistes du quotidien Alwatwan sont divisés. La question des 10 personnalités de l’année 2018 montre que le mal est bien profond. Certains sont restés nostalgiques à l’ancien directeur Ahmed Ali Amir et ils sont prêts à tout pour son retour à la tête du journal d’État. D’autres journalistes ont accepté le nouveau directeur, Maoulida Mbaé.

Les décisions du nouveau directeur sont tous les jours contestées par une minorité du quotidien. Certains parlent d’acharnement et de manque de respect total.

Deux clans s’opposent à Alwatwan. Un clan alimenté par ceux qui veulent que Ahmed Ali Amir retrouve son poste de directeur et ils contestent toutes les décisions du nouveau directeur même les plus juste.

D’autres veulent croire et donner une chance au nouveau directeur, Maoulida Mbaé. Ils rappellent que Maoulida a été à la Gazette des Comores, a été journaliste et rédacteur en chef. Il connaît très bien les rouages du métier. Qu’il est temps de tourner la page d’Ahmed Ali Amir.

Dans cette histoire, des journalistes ne font même plus correctement leur travail pour mettre des bâtons dans les roues à la direction. Quelle manque de responsabilité. Ils vont jusqu’à faire appel à des anciens journalistes cachés en France pour salir la direction sur les réseaux sociaux.

Certains journalistes vont jusqu’à vouloir boycotter les cérémonies du gouvernement et demandent au président Azali d’agir.

Disons stop à cette haine gratuite contre un homme devenu la cible des certains journalistes politisés.

Idaroussi Youssouf Ali

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