Lors de la cérémonie d’investiture au stade de Missiri, Abdou Salami, le Gouverneur nouvellement élu était appelé à prêter serment sur le coran devant la Cour Constitutionnelle. Intervient par la suite le président de cette haute institution pour lui mettre l’écharpe à la couleur et au symbole du drapeau de l’Ile Autonome de Ndzuwani qui est « rouge frappé du côté gauche d’un croissant blanc tourné vers la droite et quatre étoiles blanches alignées d’un bout à l’autre du croissant ».
Mais à la surprise générale, la Cour Constitutionnelle a remis au nouveau gouverneur une écharpe remontant à la période séparatiste portant le symbole de la main. On se demande si la Cour Constitutionnelle ignore l’Article 2 de la Loi Statutaire de l’Ile Autonome de Ndzuwani, si elle renoue avec le séparatisme ou si elle a fait exprès pour ridiculiser le Gouverneur nouvellement élu. Quelle qu’elle soit la réponse, la Cour Constitutionnelle a commis une erreur monumentale dans ce rendez-vous historique.
Une autre bavure s’est produite au cours de la diatribe de Sambi contre le gouvernement sortant dans la cérémonie d’investiture. Il a qualifié les agissements des militants de son parti Juwa pendant le scrutin à « une petite révolution ». Ladite « petite révolution » sambiste ne figure nulle part dans la constitution nationale. Il semble qu’elle a été cautionnée par la Cour Constitutionnelle qui a gardé le silence absolu.
par I.R
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