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La libération des comoriens détenus en Libye s’avère aléatoire

Depuis 4 ans, des comoriens se trouvent dans une situation carcérale en Libye. Certains parmi eux se sont fait libérer avec rançon en 2017, tandis que d’autres sont en train de moisir dans des geôles libyennes telles que Aza Wazad. Malgré l’intervention de l’OIM dans cette affaire, leur libération s’avère aléatoire à cause des guerres fratricides qui sévissent dans ce pays.

Même avec l’intervention de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), l’affaire des comoriens détenus dans les prisons libyennes se complique. Leur libération reste toujours à espérer car la Libye se déchire imperceptiblement depuis la disparation brutale de son dirigeant et guide de la Révolution, Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Beaucoup de guerres transforment Tripoli en une zone d’expérimentation des armes feux. Cette situation de guerre empêche les agents de l’OIM d’agir librement en Libye pour tenter de délivrer les prisonniers comoriens. Par confusion, certains comoriens ont cru qu’une partie des détenus a été libérée après avoir lu dernièrement une publication faite par une de nos consœurs d’Al-Watwan Faiza Soulé Youssouf, qui en évidence a publié un article parlant des détenus comoriens libérés pour avoir payé une rançon de 750 000 kmf en 2017.

Quant aux centaines de comoriens séquestrés à Aza Wazad (prison libyenne), ils n’ont pas encore retrouvé leur liberté. Joint au téléphone, Salim Abdou, président de la commission Ndo Modja wa Ngazidja a confirmé que mis à part les comoriens relâchés en 2017, aucun de ceux qui ont restés détenus en Libye n’a été libéré récemment. « La procédure de libération semble compliquée par les guerres. De même que l’OIM, à qui on a demandé de l’aide, nous a recontacté pour annoncer que ses agents se sont faits attaqués par des corsaires libyens aux alentour de Tripoli et que certains ont trouvé la mort », dit-il.

Cette violation pousse l’OIM à envisager de concevoir une autre stratégie d’intervention qui risque d’être longue car les prisons où se trouvent les comoriens sont surveillées par des pirates libyens. Pour cela, la commission comorienne qui se charge de cette affaire envisage prochainement une rencontre avec le ministre des affaires étrangères pour essayer d’aboutir à une solution négociée auprès des autorités libyennes.

Kamal Gamal / LGDC

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