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La libération de Saleh Assoumani a sorti Toyb Ahmed de sa tanière

Elle nous avait manqué, cette grande gueule. La voilà, enfin, parmi nous. Oups ! c’est pas trop tôt.

D’aucuns le croyaient « découragé » par le combat pour l’Etat de droit qui peine à porter ses fruits, tant les leaders de l’opposition ne sont, en réalité, qu’une déception tranquille. Toyb Ahmed, puisqu’il s’agit de lui, s’était terré depuis plus d’un mois. Il avait disparu de la circulation. Inaudible mais surtout introuvable sur Facebook, le réseau social le plus fréquenté par la communauté comorienne. Sa dernière publication (un partage) remontait au 6 juillet.

Depuis, qui, parmi nous, n’est pas allé sur la barre de recherches taper « Toyb Ahmed » ? À force de n’avoir aucun résultat, certains croyaient qu’ils étaient bloqués. Mais à force, encore, de se demander inbox ce qu’il est advenu à ce leader d’opinion, ses fans ont fini par comprendre que le virulent internaute, un « zibwiyeur » de première catégorie, avait tout simplement désactivé son compte Facebook.

Ce mercredi dans la journée, Saleh Assoumani, militant Hury incarcéré depuis début avril, a retrouvé sa liberté. Il n’en fallait pas plus pour que Toyb signe son retour sur le « bangwe ». « Saleh est libre », s’est-il exclamé sobrement, rejoignant ainsi beaucoup d’autres internautes dans l’extase.

L’on se souvient tous de cette vidéo réalisée et publiée par des agents de la gendarmerie nationale dans laquelle Saleh Assoumani, un homme qui est dans les secrets des Dieux, a cité à maintes reprises Toyb Ahmed. À en croire ses aveux dont la valeur juridique est refusée par le parquet de la République à cause des procédés dignes de la mafia qui ont été utilisés, Toyb était au parfum des projets de l’opposition, grâce, en partie en tout cas, à Saleh.

Ce qui ne le savaient pas l’auront compris à partir de la fameuse vidéo: les deux hommes partagent des liens d’amitié très forts. Reste maintenant à savoir si le « revenant » est revenu pour de bon, ou si c’est pour juste le temps de partager la joie suite à la libération d’un compagnon de combat. Le temps nous le dira, sans doute. Ce qui est certain, ses réquisitoires contre le régime manquent à plus d’un. Qu’il reste, et qu’il (re) trempe sa plume dans le vitriol !

À lire aussi: 👉https://www.comoresinfos.net/saleh-assoumani-est-libere-apres-5-mois-de-detention/

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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