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« La guerre des chefs est mise inconsciemment à nue par Ali Mhadji »

Le vice-président du Rddc, Fakihi Mrdabi n’a pas tardé à réagir à l’issue de la déclaration de l’ancien député Ali Mhadji. Dans cette interview, le défenseur de la politique d’Azali en France (Paris) fulmine l’opposition et renouvèle son soutien à la politique du président Azali.


Quelle lecture faites-vous par rapport à la déclaration de l’ancien député Ali Mhadji sur la nomination de Moustoifa Said Cheikh, président de la transition en exil ?


Moustoifa Said Cheikh, un énième président autoproclamé de l’opposition en l’espace de 4 jours ? Ceci montre l’immaturité politique de l’opposition et je me demande qui est le véritable leader de l’opposition aux Comores. La tâche est difficile personne n’ose se ridiculiser. Or pour la surprise du jour Moustoifa Said Cheikh que je respecte beaucoup se laisse entrainer dans cette mascarade politique. Je ne rentre pas dans le fond de ce chaos, seulement les comoriens ne se laisseront embobinés par ces politiques ratés. Désormais ils accompagnent le gouvernement d’Azali Assoumani pour le développement du pays tout en criant haut et fort : « l’émergence à l’horizon 2030. » Mais la déclaration d’Ali Mhadji est une farce. Et cela explique que la guerre des chefs est mise inconsciemment à nue par Ali Mhadji. Sa déclaration divise l’opposition. C’est un échec car ils ne sont pas unanimes. Les comoriens ne sont pas dupes et ils ne vont pas tomber dans le piège de l’opposition. Une opposition qui n’arrive pas à se rassembler ni à rassembler les comoriens. Tout ce qui est dit par Ali Mhadji c’est de l’imposture. Et c’est décevant quand un ténor de l’opposition, Ahmed Hassan El-Barwane, secrétaire général du front commun, rejette la déclaration faite par Ali Mhadji. L’ancien ministre désavoue Ali Mhadji après sa déclaration. Cette nouvelle crise éclaire les divisions de l’opposition.
Que pensez-vous du dialogue inter comorien pour la réconciliation nationale appelé par le parti Ulezi ?
Comment ne pas s’asseoir ensemble pour le bien-être de notre pays ? Mais face à cette problématique, je suis pessimiste car l’opposition n’est pas solidaire et unie. Certains parmi eux contestent la présidence de la transition même si d’autres applaudissent cette nomination du président de la transition en exil.


A chaque fois que l’opposition s’exprime, ils dénoncent un pouvoir dictatorial. Comment réagissez-vous à ses propos ?


Je vous rassure qu’il n’y a pas de dictature aux Comores. Nous sommes un pays démocratique. Le président de la République respecte les droits fondamentaux. Si l’opposition parle de dictature aux Comores c’est parce que leur formation politique n’est pas démocratique. Ils ne se respectent pas. Ils disent souvent qu’ils réclament le tour d’Anjouan et aucun anjouanais dans leur pseudo gouvernement de transition.


Après la célébration de deux ans du président Azali, des comoriens jugent un bilan négatif. Que répondiez-vous à cela ?


Qu’ils se trompent ! C’est une évidence. Le président de la République s’est engagé avec son gouvernement pour l’émergence à l’horizon 2030. Plusieurs chantiers sont lancés et d’autres vont être lancés prochainement. Qu’on soit reconnaissant et réaliste. Azali a réussi à engager le pays dans les rails du développement. Je ne suis pas membre du gouvernement mais je défends les bonnes actions gouvernementales. Je suis à Paris mais cela n’empêche de défendre la politique de notre pays. Personnellement, le bilan du président Azali est positif. Cela se justifie par plusieurs facteurs économiques, éducatifs, sociaux, culturels, entre autres. Ceux qui jugent un bilan négatif qu’ils viennent s’expliquer. Le président Azali a lancé les travaux de réhabilitation et construction des routes à Ngazidja, Mwali et Ndzuani. D’autres chantiers sont lancés pour le développement de notre pays.


Que voyez-vous le pays dans trois ans ?


Je pense que les Comores seront comme les pays développés. Tous les défis vont être relevés quels que soient dans la santé, l’éducation, l’agriculture, la pêche, l’énergie, la justice… Soyons optimistes et encourageons le chef de l’Etat dans sa politique de l’émergence pour que demain nos enfants héritent une vie meilleure et prospère. Honnêtement dans trois ans, notre pays sera un carrefour touristique. Notre pays sera une référence à l’échelle internationale.
Recueillis par KDBA / Al fajr

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