La faute de trop

Opinion libre: Ce serait de croire à la possibilité d’une organisation libre et transparente d’une élection présidentielle en 2019;

Ce serait de croire qu’AZALI deviendra comme par miracle démocrate en 2019, oubliant comment le dictateur s’est arrangé à faire des assises taillées à sa mesure à la barbe de la Communauté Internationale, suivies quelques mois plutard d’un référendum frôlant le 100% et que la même Communauté Internationnale ne bronchera mot.

Ce serait entrainé le peuple dans une aventure sans issue par un appel à une mobilisation contre plusieurs AZALI en lisse dans un scrutin de diversion, de manipulation et de violence!

Tous ceux qui appeleront à une élection en 2019 font le jeu de la dictature et se rendent complice d’un chaos annoncé.
L’opposition et la société civile ont jusqu’au dimanche pour convaincre la mission internationale des réelles intentions d’AZALI et les incalculables conséquences que cela entrainerait. AZALI est le seul problème de notre pays.
La mission Internationale doit savoir que l’emprisonnement arbitraire de l’ancien Président SAMBI est une affaire d’Etat d’une sensibilité extrême pouvant déboucher à l’assassinat prémédité de ce dernier avec comme conséquence immédiate, un séparatisme génocidaire entre Anjouan et Ngazidja. Le même AZALI avait essayer en Avril 1999 et a raté un Rwanda bis: (Ndimou-Hutu/Ndrimou-Tutsi)

La mission internationale va partir laissant derrière elle un pays en effervescence, à des divisions au sein de l’armée ou ce qui reste d’une armée républicaine, à des haines viscérales, à des morts suspectes et à des arrestations dont celle du Gouverneur SALAMI, le seul responsable JUWA encore débout.
Pour moi, ce serait un piège tendu au gouverneur dont la Mission Internationale endosserait une partie de responsabilité.

BEN ALI.