La Banque mondiale a annoncé qu’elle suspendrait «jusqu’à nouvel ordre» son cadre de partenariat avec la Tunisie, en réponse aux attaques récentes visant des migrants dans le pays. Cette décision fait suite à un discours raciste prononcé fin février par le président tunisien Kaïs Saïed, dénonçant des «hordes de migrants clandestins».
Selon un courrier adressé à ses équipes par le président de la Banque mondiale, David Malpass, l’institution ne pouvait pas poursuivre ses missions en Tunisie «compte tenu de la situation» alors que «la sécurité et l’inclusion des migrants et minorités font partie des valeurs centrales d’inclusion, de respect et d’anti-racisme» de la Banque mondiale.
Cette suspension devrait avoir un impact significatif sur l’économie tunisienne, alors que la Banque mondiale est l’un des principaux bailleurs de fonds du pays. Elle pourrait également nuire à la réputation internationale de la Tunisie et compromettre ses relations avec d’autres partenaires financiers et commerciaux.
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