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KARALALA : les gardiens des votes de 2024 .

 

Aux Comores, les élections présidentielles et gouvernementales approchent, le pays se trouvent à un carrefour démocratique crucial. Le droit de vote, pierre angulaire de la démocratie, permet aux citoyens de façonner l’avenir politique de leur nation. Cependant, les élections récentes ont été assombries par des accusations de manipulations et de fraudes, culminant avec la présidentielle de 2019. Cette situation a érodé la confiance des Comoriens dans le processus électoral et a nourri un sentiment de désillusion, menant à des appels au boycott de certains partis de l’opposition.

Face à cette tendance inquiétante, des acteurs et organisations de la société civile comorienne ont formé un groupe nommé « Sentinelles des urnes ». Sous le slogan KARALALA, ils incitent les citoyens à défendre activement leur droit de vote, symbole de leur dignité et moyen d’orchestrer leur destin politique.

Alors que les élections de 2023 approchent, les « Sentinelles des urnes » appellent les électeurs à s’engager pleinement dans le processus électoral. Leur mission est de garantir que chaque vote est compté correctement et que les résultats reflètent fidèlement la volonté du peuple. Cette initiative vise non seulement à protéger l’intégrité du vote, mais aussi à restaurer la confiance dans le système électoral.

Les « Sentinelles des urnes » seront présentes dans chaque bureau de vote, s’assurant que le processus se déroule sans encombre et que les résultats sont fidèlement rapportés. En tant que citoyens engagés, conscients des irrégularités des scrutins passés, ils aspirent à réinstaurer un ordre démocratique authentique et transparent.

Ce mouvement représente un espoir renouvelé pour les Comoriens, un pas vers la reconquête de leur confiance en la démocratie et en eux-mêmes. Avec les « Sentinelles des urnes », les Comores peuvent espérer retrouver le sens véritable du vote, réaffirmant ainsi leur engagement envers une gouvernance transparente et juste, où seule la vérité des urnes prévaudra.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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