Lors de la primaire de l’élection présidentielle de 2016, les candidats issus de parti Juwa qui se sont présentés en indépendant, Fahmi Said Ibrahim et Bourhane Hamidou ont obtenu respectivement 14, 86 % et 5, 77 % des suffrages exprimés, soit un total de 20, 63% des voix. Si ce deux candidats étaient partis ensembles, ils seraient arrivés en tête des primaires et ils seraient probablement de nos jours à la tête de l’Etat puisque l’actuel chef de l’Etat arrive en 3e position, avec 15,62 %, a été élu grâce au concours du parti Juwa (moins de 300 voix séparaient Azali de Fahmi).
Trois ans après, c’est le remake de 2016 qui se profile avec le parti Juwa. Ce second parti politique du pays en termes de nombres d’élus au niveau du parlement de l’Union, des conseils des iles et des conseils communaux est divisé alors que ses dirigeants croupissent en prison. Ce parti n’ a pas réussi a fédérer ses efforts pour avoir un candidat unique dans cette élection présidentielle anticipée de 2019. Trois candidats qui se réclament du parti Juwa, Fahmi Said Ibrahim Ahamada Mahamoud et Jaffar El Macelie se lancent en rang dispersé pur affronter le pouvoir en place qui s’est donné pour objectif de faire élire son candidat dès le 1er tour du 24 mars 2019.
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