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Journaliste menacé de mort suite à des révélations sur la corruption au sein de la justice comorienne

 

Le vendredi 5 mai, nous avons publié un article sur une interview d’Abdallah Agwa, diffusée sur la page Facebook de FM. Dans cette interview, Agwa affirmait que le procureur général Mohamed Ali Djae avait été corrompu, ayant reçu des millions de francs, des chèvres et des régimes de bananes. Ces révélations remettaient en cause l’impartialité de la justice aux Comores.

Aujourd’hui, le 7 mai, le journaliste Oubeidillah a publié une vidéo pour informer le public que des magistrats l’ont menacé de représailles et même de mort  pour avoir réalisé cette interview et dénoncé les dysfonctionnements de la justice. Ce n’est pas la première fois qu’Oubeidillah fait face à de telles menaces.Il a été emprisonné, agressé par un groupe d’individus et même giflé en public par l’ancien ministre de l’Intérieur Mohamed Daoud Kiki, tout cela en raison de l’exercice de sa profession de journaliste.

Cette situation confirme nos précédentes informations du 3 mai concernant les atteintes à la liberté d’expression des journalistes aux Comores. Ces derniers sont souvent menacés physiquement, soumis à du chantage et subissent la pression du régime d’Azali. Il est crucial de protéger la liberté de la presse et de garantir l’intégrité de la justice dans le pays.

Saïd hassane Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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