Aujourd’hui, le 14 janvier, marque le premier tour des élections présidentielles et des gouverneurs aux Comores. Malheureusement, des rapports inquiétants émergent, mettant en lumière des pratiques douteuses et des obstacles à la liberté de vote dans certains bureaux de Ndzuwani.
Depuis plusieurs jours, les candidats ont soulevé des préoccupations quant à l’intégrité de ces élections, suggérant une présumée partialité de la commission électorale nationale indépendante en faveur des candidats au pouvoir.
Ce matin, des incidents ont été signalés à Maraharé, le village d’origine de l’actuel gouverneur Anissi Chamsidine, qui a décidé de ne pas participer à ce qu’il qualifie de « mascarade ». Les présidents des bureaux de vote, apparemment soutenus par le pouvoir, ont empêché les représentants des candidats de l’opposition d’accéder aux bureaux malgré leurs accréditations officielles.
À Sima, ville d’origine du président de l’assemblée nationale, Moustadrane Abdou, une pratique inhabituelle a été observée. Les présidents des bureaux de vote ont exigé des représentants des candidats de laisser leurs téléphones à l’extérieur avant de siéger, en violation apparente du code électoral qui ne prévoit pas une telle restriction.
Des informations non officielles suggèrent que la nuit précédant le jour des élections, certains bureaux de vote, comme celui d’Ongojou, où se présente un candidat aux gouverneurs, ont été occupés par des représentants de différents partis pour empêcher toute ingérence présumée du camp au pouvoir.
IBM
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