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Jeux des Îles 2027 : Les Comores relèveront-elles le défi ?

Dans un peu plus de deux ans, les Comores devront relever un défi de taille : organiser pour la première fois les Jeux des Îles de l’océan Indien. Si l’ambition est claire, des interrogations persistent quant à la capacité du pays à tenir ses engagements. Manque d’infrastructures, pénurie d’eau courante, coupures d’électricité fréquentes, absence d’hôtels de standing… Les obstacles sont nombreux, mais le Comité d’Organisation des Jeux des Îles (COJI) se veut rassurant.

Samedi dernier, au palais de Beit-Salam, le président du COJI, Mohamed Issimaila, a officiellement remis au chef de l’État, Azali Assoumani, le premier rapport sur l’organisation des Jeux. Ce document détaille les besoins financiers et logistiques pour la réussite de l’événement. Parmi les priorités : la construction d’infrastructures sportives, d’un village olympique et d’hébergements adaptés aux délégations étrangères. « C’est un travail mené par des techniciens qui ont évalué les besoins du pays », explique Fayssoil Moussa, chargé de communication du COJI.

Un point crucial reste néanmoins flou : le budget estimatif. Aucune information n’a filtré sur les montants nécessaires, mais il est évident que l’investissement sera colossal, d’autant que les Comores accusent un retard significatif en matière d’équipements sportifs et hôteliers.

Autre enjeu majeur, l’implication des fédérations sportives locales. Un premier diagnostic de leurs besoins est attendu pour le 27 février. Cette étape est essentielle avant l’arrivée prochaine du Comité International des Jeux (CIJ), chargé d’évaluer la capacité des Comores à organiser l’événement.

Si la volonté politique est affichée, la réalité des infrastructures pose question. L’organisation de ces Jeux pourrait être une opportunité historique pour les Comores… à condition que les promesses se traduisent en actions concrètes.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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