La Société comorienne des ports (SCP) a récemment levé la suspension des opérations de débarquement et d’embarquement de passagers au port de Mutsamudu, y compris pour ceux provenant de Mayotte en situation de « séjour irrégulier ». Toutefois, l’identification formelle de tous les passagers, y compris les refoulés de Mayotte, est désormais obligatoire, conformément au Code international relatif à la sécurité des navires et des installations portuaires (ISPS).
Cette nouvelle exigence pourrait avoir des conséquences importantes pour les refoulés de Mayotte, qui étaient auparavant autorisés à débarquer sans carte d’identité ni passeport. L’opération « Wuambushu », ayant pour objectif de reconduire les personnes refoulées de Mayotte à Anjouan, devra se conformer à cette nouvelle exigence.
La mesure est considérée comme un pas en avant pour la sécurité des installations portuaires, mais elle pourrait entraîner le refoulement de nombreux passagers sans pièce d’identité appropriée. Peu de temps après l’annonce de cette nouvelle exigence, la compagnie Sgtm Maria Galanta, transportant régulièrement ces refoulés, a suspendu ses liaisons entre les îles jusqu’à nouvel ordre. Les autorités devront trouver un équilibre entre la sécurité portuaire et les droits des passagers concernés pour éviter d’aggraver la situation humanitaire dans la région.
ANTUF chaharane.
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