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« Je ne reconnais pas les résultats de la CENI. La triche, c’est l’ADN de la CRC. »

Le 14 janvier, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé les résultats des législatives du 12 janvier. Sans surprise, les candidats du pouvoir se sont imposés avec des résultats spectaculaires, voire irréalistes, suscitant l’indignation de l’opposition et des citoyens qui crient à la fraude massive orchestrée par le régime en place.

Dans la 20e circonscription de Bambao ya Mbwani, le candidat d’opposition Toufé Maecha, soutenu par une large base de sympathisants locaux, a exprimé son rejet des résultats annoncés par la CENI. « Cette prouesse n’a été possible que parce que son parti, la CRC, a fait ce qu’elle sait faire le mieux : la fraude, qui semble inscrite dans son ADN », dénonce-t-il dans un communiqué publié juste après les résultats.

Le candidat met en lumière des irrégularités flagrantes qui ont entaché le scrutin. Des bulletins de vote en surnombre par rapport au nombre de votants inscrits, un dépouillement douteux, et un appareil électoral aux mains du pouvoir sont autant de preuves que ces élections n’étaient qu’une façade pour renforcer la mainmise du gouvernement actuel.

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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