Suite à la hausse des prix des carburants, la Fédération comorienne des consommateurs formule une demande pour le moins légitime : celle d’appeler les autorités à prendre des mesures urgentes d’accompagnent « pour la survie de la population ».
Face à la hausse des prix à la pompe, suivie par la hausse des frais des transports et de la baguette de pain pour ne citer que ceux-là, la fédération comorienne des consommateurs réclame des mesures urgentes d’accompagnement. « Les prix vont doubler et le pouvoir d’achat du comorien est encore maigre pour supporter le coût. Rien n’a été fait pour le citoyen lambda qui peine à trouver de quoi mettre sous la dent. Il n’y a eu aucune préparation des comportements », réagit sa présidente Nasra Mohamed Issa.
Maintenant que la décision est prise, quelles mesures d’accompagnement ? Comment les autorités vont-elle procéder ? Telles sont les questions que se pose la FCC. « Le gouvernement doit à tout prix prendre des mesures urgentes d’accompagnement car elles s’imposent », réitère Mme Nasra qui préconise par exemple « la hausse des salaires ». La présidente de la FCC semble s’être inspirée de nos voisins malgaches où le chef de l’État Andry Rajoelina a décrété une hausse des salaires aussi bien dans le public que dans le privé pour faire face à l’inflation galopante.
Rappelons que le gouvernement a décidé lundi soir la hausse des prix des produits pétroliers. Le prix du litre d’essence passe de 600Fc à 750Fc, le gazole de 450Fc à 650Fc tandis que le pétrole lampant passe de 250Fc à 350Fc le litre à la pompe. Dès le lendemain matin, les chauffeurs de taxi et du transport en commun ont augmenté les frais chacun à sa guise. Une anarchie sans doute due au manque d’encadrement des prix dans ce secteur où les répercussions de la hausse du prix à la pompe sont inéluctables. La FCC appelle à juste les autorités à s’y intéresser.
Andjouza Abouheir / LGDC
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