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Hausse des frais d’inscription à Campus France : un impact négatif sur les étudiants comoriens

La relation entre la France et les Comores, bien que longue et souvent empreinte de coopération, est actuellement marquée par des préoccupations croissantes concernant le traitement des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des étudiants aux Comores. Les récentes politiques et pratiques mises en œuvre par le consulat de France suscitent des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux et à l’humanité.

Une situation particulièrement préoccupante concerne l’accès aux soins médicaux en France pour les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap aux Comores. Les difficultés pour obtenir un visa dans le but de recevoir des soins médicaux se sont aggravées, avec de nombreux refus de visas pour des personnes vulnérables cherchant des traitements efficaces et avancés en Europe. Malheureusement, la France semble restreindre l’accès aux visas uniquement à ceux qui servent ses intérêts, mettant ainsi en danger la vie de ceux qui méritent une assistance médicale urgente.

En outre, la situation des étudiants comoriens est de plus en plus précaire, avec des frais d’inscription à la hausse. Dans un contexte de crise financière aux Comores et d’une inflation croissante, l’augmentation des frais d’inscription, sans préavis significatif, met à mal les familles des étudiants déjà confrontés à des difficultés financières. Les frais d’inscription, qui étaient de 40 000 FC, ont brusquement augmenté à 50 000 FC cette année. Pourquoi ? On ignore. Créant ainsi des obstacles financiers importants pour les étudiants désireux de poursuivre leurs études en France.

De plus, la mise en place d’examens linguistiques obligatoires payants, avec l’exigence d’un niveau DELF B2 au moins, semble être une mesure restrictive supplémentaire. Cet examen linguistique qui était avant 2022, la somme de 5100 a augmenté à 9200. Cette exigence pourrait être perçue comme une barrière inutile, décourageant de nombreux étudiants potentiels et limitant l’accès à l’éducation.

Comparativement, d’autres pays tels que les États-Unis, l’Iran et le Qatar ont démontré un réel engagement envers les Comores. Des programmes tels que l’American Corner ont soutenu sérieusement l’apprentissage de la langue anglaise gratuitement, tandis que d’autres nations ont contribué à la construction d’infrastructures médicales et éducatives.

Il est crucial de se demander quel projet concret la France a réalisé au cours de son partenariat avec les Comores dont on peut véritablement être fier. Au lieu de renforcer les liens et d’apporter une assistance significative, la France semble privilégier une approche sélective, accordant des avantages à certains au détriment d’autres qui méritent tout autant d’aide.

Cette situation soulève des questions fondamentales sur l’authenticité de l’affection de la France envers les Comores. Il est essentiel d’ouvrir le dialogue et d’encourager une approche plus inclusive et équitable pour garantir le respect des droits de la femme, des enfants, des personnes handicapées et des étudiants aux Comores.


Sefrique Abdou

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