Une légende du monde sportif est décédé. Ikoni, sa ville natale, a su lui rendre hommage avant son décès en donnant son nom à un stade de basket.
Voici un hommage de Me Ali Abdallah Ahamed
Fundi carnet ou karnet, peu importe l’orthographe, n’est plus de ce monde. Nous ne le verrons plus à Changani, près de la maison studio Med cherchant désespérément un taxi à destination d’Iconi, sa ville d’amour et de cœur. L’entraîneur de l’équipe nationale des Comores de basketball, médaillée d’or aux premiers Jeux des Îles de l’Océan Indien de 1979 à la Réunion nous a quitté la nuit dernière. J’ai fait sa connaissance en 1984 quand j’ai mis les pieds pour la première fois au lycée de Moroni en classe de 3ème. Chronomètre autour du cou habillé d’un survêtement tous les matins, Fundi était un professeur d’Education Physique hors pair. Je le voyais également et régulièrement à Moroni chez mon cousin Mounaoir Mohamed. Ils ont certainement des liens de famille. Fundi sera récompensé par son Créateur, à défaut d’être décoré par une nation ingrate. Ingrate à l’égard de celui qui a initié toutes les générations la seconde discipline reine de notre pays. Je vais nommer le basketball. Au revoir Fundi.
Réagissez à cet article