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Fraudes électorales : la complicité inquiétante des jeunes diplômés mise en lumière

 

Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de FCBK FM, le journaliste Oubeidllah Mchangama a dénoncé les fraudes massives ayant entaché les élections législatives de 2025. Bien que l’attention se soit d’abord portée sur les accusations de corruption visant certains dirigeants, comme Miroidi, ancien directeur de l’ONICOR récemment élu député, c’est un autre aspect des fraudes qui suscite l’inquiétude : la participation active de jeunes diplômés.

Les chiffres annoncés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) donnent une victoire écrasante au parti au pouvoir, avec 99 % des sièges et des scores frisant les 95 % dans certaines circonscriptions. Ces résultats, qualifiés d’irréalistes par de nombreux observateurs, s’appuient sur des pratiques frauduleuses largement documentées par des vidéos et des témoignages. Ces preuves montrent des irrégularités flagrantes perpétrées sous les yeux des caméras, rendant toute contestation inutile tant les faits sont évidents.

Dans son analyse, Oubeidllah Mchangama met en évidence un changement troublant dans le profil des exécutants de ces fraudes. Contrairement aux années 1990 et au début des années 2000, où ces pratiques étaient réalisées par des personnes marginalisées ou sans instruction, les fraudeurs actuels sont souvent des jeunes diplômés, détenteurs de baccalauréats ou ayant fréquenté l’université.

Ce paradoxe est d’autant plus choquant que ces mêmes jeunes se présentent sur les réseaux sociaux comme des partisans des leaders africains révolutionnaires, tels qu’Ibrahim Traoré au Burkina Faso ou les dirigeants maliens actuels. Pourtant, leurs actes dans leur propre pays trahissent les valeurs d’intégrité et de justice qu’ils prétendent défendre.

Selon certains commentateurs, le président Azali et son gouvernement n’auraient pas pu orchestrer des fraudes d’une telle ampleur sans la complicité active d’une partie de la population. Dans chaque village, des jeunes auraient accepté d’être corrompus pour manipuler les résultats électoraux.

Le journaliste de FCBK FM souligne que cette complicité généralisée reflète un profond problème sociétal. « Avant, les recrues pour ces tâches douteuses étaient des brigands sans éducation. Aujourd’hui, ce sont des jeunes instruits. Si ces personnes accèdent au pouvoir demain, que feront-elles ? Seront-elles pires que ceux qu’elles servent aujourd’hui ? », s’interroge-t-il avec inquiétude.

Cette participation active des jeunes diplômés aux fraudes électorales constitue une menace sérieuse pour l’avenir du pays. Leur implication ne fait qu’aggraver une situation déjà marquée par un affaiblissement des institutions démocratiques et une perte de confiance dans les processus électoraux.

Le journaliste conclut sur une note sombre, estimant que la corruption, lorsqu’elle est portée par une jeunesse instruite, compromet gravement les perspectives d’un avenir politique plus juste et intègre.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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