
À Moroni, le 16 avril, un rassemblement citoyen a réuni moins d’une centaine de personnes pour protester contre un projet controversé : l’installation supposée d’une base navale française à Mayotte et une éventuelle intégration de l’île dans la Commission de l’océan Indien en tant qu’entité indépendante. Malgré la présence de figures politiques telles qu’Ahmed Barwane, Mohamed Daoud alias Kiki, ainsi que de plusieurs binationaux franco-comoriens, la manifestation a peiné à mobiliser largement.
Organisé par quelques politiciens, l’événement se voulait un sursaut patriotique. Pourtant, la faible affluence a donné à cette mobilisation un goût d’échec. Les slogans habituels — « Non à la base navale ! », « Mayotte est comorienne ! » — ont été scandés, mais sans l’élan populaire espéré.
Fait notable : quelques heures avant la manifestation, l’ambassade de France à Moroni publiait un communiqué officiel démentant toute construction d’une nouvelle base militaire à Mayotte. Selon la représentation diplomatique, cette rumeur est « sans aucun fondement officiel ».
Malgré cela, les organisateurs ont maintenu leur position, appelant l’État comorien à agir fermement et à porter la question de Mayotte devant les instances internationales.
IBM
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