Le tout nouveau « gouverneur » d’Anjouan voit rouge. Azali lui a coupé les vivres et le somme au silence sous peine de lui faire subir le même sort que Salami: le destituer et nommer quelqu’un d’autre à sa place… La menace a quelques accents de « déjà-vu », si bien que Anissi Chamsidine s’est plié.
Mais avant les manœuvres de dissuasion du pouvoir central, « le successeur » de Salami avait préparé en catimini ses lieutenants pour enclencher une manifestation contre le gouvernement de l’Union. Le motif ? Azali aurait coupé les vivres au « gouverneur » d’Anjouan contrairement à ses collègues de Ngazidja et Moheli. Financièrement, Anissi Chamsiddine étouffe. Il voit rouge.
Tellement rouge que pour remplir les réservoirs de ses véhicules de fonctions, il est obligé de le faire dans ses propres stations services. En un mot comme en mille, il est dépourvu du budget carburant.
Cette ligne budgétaire est loin d’être le seul problème de celui qui a rejoint Azali en espérant se venger de Salami qui, soit dit en passant, s’est systématiquement opposé au pouvoir central malgré les offres alléchantes (et pécuniaires) qui lui ont été proposées. La disgrâce est telle que l’on dit que Anissi Chamsidine ne percevrait pas le même salaire que les deux autres gouverneurs. Le sien, quoique nous ignorons pour le moment la somme exacte, serait bien inférieur.
Pour avoir voulu tenté de provoquer un soulèvement contre Azali et faire porter le chapeau à d’autres, Anissi s’est vu envoyer un signal fort. En effet, il s’est vu infliger une séquestration de 24h (certains de ses proches affirment que la durée fut au delà). Peu importe.
Ça, c’était la petite artillerie. Le gouverneur d’Anjouan a compris la leçon et il est désormais obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur, car les fameuses dix pompes sont encore loin de lui avoir procuré les bras nécessaires pour prendre le colonel par les cornes.
Il me semble que le gouverneur a été « soit disant » élu par le peuple. Azali n’a aucun droit de le destitué sous un prétexte quelconque. Si cela doit avoir lieu, une nouvelle élection doit se faire pour élire un successeur. Mais cela ne risque pas de se réaliser car aux Comores aucune loi n’est respecté.
Il se croyais où ce ptit minable de pécheur d’un village reculé d’anjouan , Sambi avait raison de dire qu’il a fait sorti de l’insignifiant , de l’ombre où il se trouvait dans son hameau de village , pour lui façonner en un homme intégre , resulat , il fini par humilier Sambi , en oublaint que Sambi est déjà beni par Dieu . Maintenant , ce minable d’Anis n’a qu’à descendre dans la rue avec ses amis pour reclamer leur droit , pauvre imbécile , cancre qu’il est . Ce n’est que le début de la sodomisation par le mort vivant Azali , le reste il le verra après , inchalah.
Pauvre de lui , il va lancer un appel pour se faire populaire à Anjouan , qu’il va bloquer les bateau en provenance de Mayotte , de ne pas accoster au port de Moutsamoudou .
Pauvre typa .