Mercredi 9 août, les Comores sont à nouveau frappées par une pénurie d’essence et de gasoil. Malgré les signes avant-coureurs et les assurances du gouvernement qu’un bateau arrivait avec des carburants, la ville de Moroni est presque vide de voitures. Celles qui circulent se dirigent toutes vers les stations-service, en particulier la plus grande de Moroni, Bonzami, où une queue énorme s’est formée dans l’espoir d’obtenir un peu de carburant.
Cette situation récurrente soulève des questions sur l’anticipation de ceux qui gèrent l’approvisionnement en carburant. À chaque fois, c’est la même chose: une pénurie survient alors qu’ils pourraient anticiper et commander à l’avance le gasoil et l’essence. Cette incapacité à planifier révèle une fois de plus l’immaturité de l’État, et la situation se répète comme un drame sans fin.
Les citoyens sont laissés dans l’incertitude et la frustration, tandis que les responsables semblent incapables de résoudre ce problème persistant. La confiance dans le gouvernement s’effrite, et la population attend des actions concrètes pour éviter que cette crise ne se reproduise.
ANTUF Chaharane
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