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Encore une arrivée de migrants : plus d’une cinquantaine retrouvés à Salimani Hambou

 

Après les arrivées massives observées fin octobre sur les côtes de Mitsamiouli, une nouvelle embarcation transportant plusieurs dizaines de migrants aurait accosté dans la zone de Salimani Hambou, dans la nuit du 15 novembre.
Des habitants affirment avoir découvert entre 40 et 60 personnes, épuisées, déshydratées, mais vivantes, errant sur la plage au petit matin. Selon les premiers témoignages recueillis, ces personnes pensaient atteindre Mayotte, avant de réaliser qu’elles avaient été abandonnées sur les côtes comoriennes.

Des sources locales évoquent la présence de femmes et d’enfants, mais ces informations restent en cours de vérification.

Un phénomène qui prend de l’ampleur aux Comores

Cette arrivée survient seulement quelques semaines après deux autres vagues importantes :

  • 78 migrants congolais retrouvés à Salimani ya Hambu fin octobre,
  • puis plus de 250 personnes interceptées près de Mitsamiouli.

Dans les deux cas, les migrants avaient été trompés par des passeurs qui leur avaient assuré qu’ils se trouvaient déjà à Mayotte, avant de les pousser hors de l’embarcation ou d’abandonner le kwassa en pleine nuit.

Les Comores, traditionnellement un pays d’émigration, deviennent ainsi de plus en plus un point d’arrivée involontaire pour des migrants venus d’Afrique de l’Est et des Grands Lacs, transitant depuis la Tanzanie ou le Mozambique.

Silence des autorités et inquiétude des habitants

Pour l’instant, aucune communication officielle n’a été publiée concernant l’arrivée du 15 novembre. Les habitants de Salimani Hambou affirment avoir alerté la gendarmerie, mais ne savent pas ce qu’il est advenu des migrants après leur prise en charge.

Dans un contexte régional marqué par les tensions autour de la question migratoire et des traversées vers Mayotte, ces débarquements fréquents soulèvent de nombreuses questions :

  • Qui organise ces trajets ?
  • Pourquoi le nombre d’arrivées augmente-t-il ?
  • Comment les Comores vont-elles gérer ces flux imprévus ?

Said Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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