Le candidat à l’élection présidentielle Mouigni Baraka a ouvert officiellement, le samedi 23 février dernier à Moroni son Quartier Générale (QG). L’ancien gouverneur de l’île autonome de Ngazidja a saisi cette opportunité pour exposer les grandes lignes de son programme, et appeler à mettre fin au régime incarné par le président Azali.
Le candidat Mouigni Baraka a lancé sa campagne dès son retour à Moroni après un voyage en France. Devant une foule nombreuse venue l’accueillir, le leader de la RDC (Rassemblement démocratique des Comores) s’est attaqué au président de la République, qui selon lui, fait tout pour s’éterniser au pouvoir. « Les élections devraient avoir lieu en 2021. Et Azali fait cherche à rester jusqu’en 2030. C’est pourquoi, j’appelle la population à faire barrage au candidat Azali », déclare d’emblée Mouigni Baraka Said Soilih, ancien candidat à la présidentielle de 2016. Depuis trois ans, l’ancien gouverneur de l’île de Ngazidja s’est rangé aux côtés de l’opposition pour combattre l’idéologie du pouvoir en place. « Il est temps de dire Non à Azali. J’appelle mes frères anjouanais et mohéliens de lui barrer la route car nous, on va le faire ici à Ngazidja », poursuit-il.
Mouigni Baraka a saisi cette opportunité pour exposer quelques idées mais il a montré que le moment viendra bientôt. « Vu le régime dictatorial mis en place par le président Azali, la rupture de l’ordre constitutionnel et le mauvais climat politique auquel le pays a fait face, j’ai décidé d’être candidat aux élections anticipées pour restaurer la démocratie », lance-t-il, avant d’ajouter que « pendant trois ans de pouvoir nous n’avons rien vu que des vanités, la constitution bafouée, des frères politiques emprisonnés et des promesses non-respectées ». Concernant les élections anticipées, l’ancien gouverneur de l’île a pour seul motif : venir en aide à un Etat qui est à deux doigts de se démanteler. « La nation comorienne est formée de quatre iles alors il faut faire en sorte que cette fierté soit notre honneur. Je suis contre les idées séparatistes, car cette nation n’appartient ni aux anjouanais, ni aux grand-comoriens, ni aux mohéliens. Ensemble on doit se battre pour reconstruire notre pays détruit depuis 3 ans », martèle-t-il.
D’un autre coté le candidat Mouigni Baraka a regretté le rejet définitif de la candidature de Mohamed Ali Soilihi car selon lui « cette compétition mérite un grand leader politique comme Mamadou. Alors il faut être à la hauteur pour jouer le rôle de Mamadou dans ces élections afin de mettre un terme au régime dictatorial incarné par le président Azali Assoumani », conclut-il.
Kamal Gamal / LGDC
Mouigni Baraka était au pouvoir pendant 5 ans pour l ile de ngazidja i l a mi en place la lumière noire, les routes de brousses, les Hopitaux toxiques et l enseignement des Visas pour partir au Maroc donc il sera un bon Président pour les crises de tous les comoriens en démocratique: a vous de voir.