Déjà trois semaines de classes perdues, mais les élections volent la vedette. Les enseignants crient leurs désarrois mais l’Etat préoccupé par les élections et l’opinion sourd à cette problématique, la conséquence les élèves ont déjà perdu plus de 500 heures de cours. En pleine grève des enseignants du primaire et du secondaire, l’absence de solutions et le silence des autorités soulèvent des inquiétudes. Les revendications se concentrent autour de la grille salariale de 2009.
La grève dans les écoles publiques persiste pour la troisième semaine consécutive, sans signe de résolution. La dernière rencontre entre les syndicats enseignants et les autorités date du 27 novembre, sans aboutir à une entente ou même un début de dialogue constructif. Selon les informations d’Al-watwan, certains hauts responsables semblent réticents à intervenir, renvoyant la question au chef de l’État. Pendant ce temps, les élèves subissent les conséquences, avec plus de 500 heures de cours perdues, mettant en péril la continuité de leur éducation.
ANTUF Chaharane
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