Le quartier de Hankunu, à l’ouest de Moroni, a été secoué lundi 25 février par un tragique accident : la noyade d’Aliane Ahmed, un garçon de quatre ans, dans une citerne d’eau. Ce drame a plongé la famille et les habitants dans une profonde douleur.
Selon les premiers témoignages, Aliane aurait perdu l’équilibre en jouant près de la citerne avant de chuter dans l’eau. Incapable d’en ressortir, il a tragiquement trouvé la mort. Ses parents, absents au moment de l’accident, ont appris la nouvelle avec une douleur immense. Sa mère, effondrée, a confié : « Nous n’avons pas pu le voir depuis qu’il est sorti de la madrasa. Il était tout pour moi, je ne sais pas comment vivre sans lui. » Elle se souvient d’un enfant toujours joyeux, un sourire constant, un vide désormais irréparable.
Cette tragédie met en lumière le danger des infrastructures non sécurisées, en particulier les citernes, nombreuses dans la capitale où l’accès à l’eau potable demeure un défi. Un sage du quartier a déploré : « Nous avons perdu notre enfant à cause de quelque chose que nous aurions pu éviter. »
Les funérailles d’Aliane se dérouleront à Nazico, et une chaîne de solidarité se met en place pour soutenir la famille dans cette épreuve. Bien au-delà de la tristesse, cet événement soulève une question cruciale : combien d’autres vies devront être perdues avant que des mesures concrètes ne soient prises pour sécuriser ces installations et éviter de nouvelles tragédies ?
IBM
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