
Le ministre de la justice, Djae Ahmada Chanfi a gardé sa bouche cousue hier soir dans une interview accordée à nos confrères de RTMC, concernant l’emprisonnement illégal de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Interrogé sur le fait que les vice-présidents Mohamed Ali Soilih et Nourdine Bourhane ont bénéficié des mesures d’allègement alors qu’ils sont poursuivis pour la même affaire que l’ancien chef d’État, Djae Ahmada était gêné et a proféré gardé le silence en évoquant le secret de l’instruction : » vous savez que n’importe quel ministre de la justice refusera de commenter une affaire qui est en instruction. Et c’est le cas pour ce qui concerne cette affaire: vente de la citoyenneté économique « .
Djae s’est permis de commenter la même affaire en évoquant les deux vice-présidents mais, dépourvu de toute argumentation juridique, il a préféré gardé le silence sur le cas de Sambi.
Réagissez à cet article