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Disparition de Salim Idarousse : ancien ministre de l’Éducation et fondateur de l’école Les Pouffins

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Salim Idarousse, figure marquante de la vie politique et éducative comorienne, s’est éteint à l’âge de 82 ans, ce dimanche 13 avril à Moroni. Son corps a été transféré dans sa ville natale, Domoni ya Ndzuani, où il repose désormais aux côtés des siens. La nouvelle de sa disparition a suscité une vague d’émotion et de nombreux hommages sur les réseaux sociaux, saluant un homme dont l’engagement a profondément marqué les Comores.

Ministre de l’Éducation nationale sous le régime du feu président Ahmed Abdallah Abderemane, Salim Idarousse a initié plusieurs réformes majeures, dont celle exigeant une moyenne minimale de 10 pour accéder à la classe de seconde, même avec le BEPC. Il a également exercé à l’ambassade des Comores à Paris en tant qu’attaché culturel.

« Son action déterminante dans plusieurs réformes majeures a durablement marqué l’histoire de notre système éducatif et continue d’inspirer notre action aujourd’hui », a déclaré Bacar Mvoulana, l’actuel ministre de l’Éducation. Pour l’ancien président de l’île de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi, « les Comores viennent de perdre un fils digne, un homme d’une droiture exemplaire ».

Son parcours débute en France, à l’INSEP, où il se forme à l’éducation sportive. Il se distingue très tôt comme professeur des sports durant la période coloniale et devient un pilier du développement du sport comorien dans les années 1970, en particulier le basketball, qu’il contribue à structurer dans le pays. Son engagement en faveur de la jeunesse, tant sur le plan éducatif que sportif, restera l’un des traits les plus marquants de sa carrière.

Après le drame du 26 novembre 1989, Salim Idarousse réintègre la sphère politique en 1996 comme secrétaire général du premier gouvernement du président Mohamed Taki Abdoulkarim. Il se retire ensuite de la vie politique et fonde, en 1998, l’école « Les Pouffins », aujourd’hui reconnue comme un modèle d’enseignement de base.

Discret et rigoureux, Salim Idarousse laisse l’image d’un homme d’État engagé et d’un éducateur passionné. « Il était un haut cadre de notre système éducatif, humble, attentionné, calme et travailleur », témoigne Moumine Moussa Abdallah, inspecteur de l’Éducation nationale. Salim Idarousse a également été décoré Commandeur de l’Étoile d’Anjouan par le président Saïd Mohamed Djohar.

Sa mémoire continuera d’inspirer les générations à venir.

ANTUF Chaharane 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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