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Disparition de Hassane Mhoma : un héritage entre savoir, foi et service public

Hassane Mhoma restera dans la mémoire collective des Comores comme un homme dont la vie a été entièrement consacrée au service des autres. Le mardi 16 septembre 2025, à l’hôpital El-Maarouf, il s’est éteint à l’âge de 85 ans, laissant derrière lui un héritage profond mêlant éducation, ingénierie et foi.

Né vers 1940 à Itsinkudi ya Washili, il effectue ses premiers pas à l’école coranique avant de poursuivre un parcours scolaire remarquable, le menant jusqu’à Madagascar après le cyclone de 1959. Diplômé en ingénierie du bâtiment à Majunga, puis formé en France, il revient aux Comores en 1967 comme contrôleur des travaux publics. Son empreinte technique est indélébile : routes, réseaux d’eau potable, établissements scolaires à Mwali et Ndzuani.

Mais au-delà des infrastructures, c’est son rôle spirituel qui a marqué des générations. Figure respectée du djamaat tabligh, il fut l’imam bâtisseur de la grande mosquée d’Itsinkudi dès 1978, avant de contribuer à d’autres édifices religieux. À un âge avancé, il finançait encore un madrassat dédié à la mémorisation du Coran.

Père de cinq enfants, dont un docteur, Hassane Mhoma lègue à son village et à son pays un exemple de dévouement et d’humilité. Sa disparition laisse un vide immense.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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