Après six mois d’emprisonnement, deux jeunes femmes comoriennes, accusées d’homosexualité, ont été libérées, suscitant à la fois soulagement et inquiétude. Arrêtées en juin 2024 pour avoir prétendument sollicité un mariage religieux, elles ont été condamnées à des peines de 13 et 10 mois de prison, dont la moitié ferme, accompagnées d’une amende.
Bien que l’enquête n’ait pas confirmé que les deux femmes aient demandé un mariage religieux, il a été établi qu’elles entretenaient une relation amoureuse et vivaient ensemble depuis près de deux ans. Les rumeurs ont été les seules preuves dans cette affaire qui a fait basculer la vie de ces deux jeunes femmes.
Les conditions de détention ont été particulièrement éprouvantes pour ces jeunes femmes, qui ont souffert d’isolement, de privations et de stigmatisation. Leur libération ne met cependant pas un terme à leurs épreuves. Leur réputation a été irrémédiablement altérée, et elles doivent maintenant faire face à une société qui les perçoit différemment.
IBM


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