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Des journalistes sous les feux de la justice pour avoir exposé des agressions sexuelles »

 

Trois journalistes aux Comores font face à des accusations de diffamation pour avoir rapporté des allégations d’agressions sexuelles qui se seraient produites au sein de la télévision publique. L’affaire, qui a été mise en lumière lors de la célébration des vœux de Nouvel An de la presse, implique le correspondant de RFI à Moroni, la vice-présidente du Syndicat National des Journalistes Comoriens (SNJC) et un journaliste de Fcbk Fm. Les trois journalistes doivent comparaître devant le tribunal le 25 mai.

Le directeur opérationnel de l’Office de Radio et Télévision des Comores (ORTC) est à l’origine de la plainte, déposée fin janvier. Il affirme avoir été lésé et diffamé par les révélations des journalistes concernant des agressions sexuelles non consenties et des propositions de promotions en échange de faveurs sexuelles au sein de l’ORTC.

Malgré la réputation des Comores d’être un pays où la liberté de la presse est respectée, cet incident suscite des inquiétudes sur l’état actuel de la liberté d’expression dans le pays. Les journalistes comoriens ont récemment appelé à plus de protection et de liberté de la part des autorités, en soulignant que les violations restent impunies.

Saïd Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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