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Depuis le 20 juillet : plusieurs comoriens portés disparus entre la Mauritanie et l’Espagne

 

De plus en plus de Comoriens prennent le chemin de l’immigration par des voies clandestines, un phénomène qui devient de plus en plus inquiétant pour la jeunesse et les familles. Face à un manque de perspectives et une situation économique désespérée, de nombreux jeunes choisissent de quitter leur pays en empruntant des routes périlleuses, souvent à travers le Maroc, l’Égypte ou d’autres pays, pour tenter de rejoindre l’Europe.

Ces trajets sont extrêmement dangereux et mettent la vie des migrants en péril. Dernièrement, une triste nouvelle est venue s’ajouter à la longue liste des drames humains liés à l’immigration clandestine : une vingtaine de Comoriens, dont des jeunes femmes, sont portés disparus depuis le 20 juillet 2024. Ils auraient disparu en mer entre la Mauritanie et l’Espagne, une route souvent empruntée par les migrants en quête d’une vie meilleure en Europe.

Cela fait désormais plus d’une décennie que ces tragédies se répètent, illustrant la détresse d’une jeunesse comorienne qui ne voit plus d’avenir sur son propre territoire. L’absence de perspectives économiques et sociales pousse ces jeunes à risquer leur vie pour tenter de rejoindre l’Europe, malgré les dangers évidents et les nombreuses pertes humaines qui en résultent.

Ce phénomène pose un défi majeur non seulement pour les Comores, mais aussi pour la communauté internationale. Il met en lumière la nécessité de trouver des solutions durables pour offrir de meilleures opportunités aux jeunes Comoriens dans leur propre pays, afin de freiner cet exode massif et de prévenir d’autres tragédies en mer.

Said Hassan Oumouri

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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