Le Front Commun Elargi des Forces Vives Comoriennes a émis une déclaration fervente, mettant en lumière sa position ferme contre le régime dictatorial d’Azali Assoumani et sa détermination à promouvoir des élections présidentielles et de gouverneurs des îles justes et démocratiques.
Depuis l’annonce des intentions du pouvoir dictatorial de tenir ces élections, le Front Commun s’est engagé dans des débats approfondis, évaluant l’expérience nationale et internationale en matière de gouvernance électorale. Le contexte africain actuel, secoué par des mouvements en faveur de la démocratie, a également été pris en compte.
Dans son communiqué, Le front commun élargi, exige un État de droit, une société apaisée et démocratique. Il a ainsi formulé des conditions raisonnables et justes pour des élections inclusives et équitables :
1. Libération de tous les détenus politiques.
2. Retour sans entraves des exilés politiques.
3. Restauration des libertés individuelles et collectives.
4. Rééquilibrage paritaire (pouvoir-opposition-société civile) des instances électorales.
5. Abrogation des lois et règlements contraires à l’inclusivité du système électoral.
Le front commun insiste que bien que ces préalables aient été présentés à la communauté internationale, les réactions se font attendre de la part de l’ONU, de l’UA, de l’OIF et de l’UE.
Le Front Commun déclare avec force qu’en l’absence de ces conditions, il refusera de participer à une élection qu’il qualifie de mascarade, prédisposée en faveur du dictateur.
Dans leur communiqué l’appel est lancé aux Comoriennes et aux Comoriens pour une mobilisation à grande échelle, dans le but de contrecarrer les manœuvres du régime d’Azali Assoumani.
Le Secrétaire Exécutif du Front Commun, Hashane Ahmed-Barwane, rappelle la détermination du mouvement à lutter pour la démocratie et l’avenir des Comores.
ANTUF Chaharane
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