
Face à la crise énergétique persistante, le directeur général de la Sonelec, Moumini Soilahoudine, a tenu un point presse ce lundi 3 mars. Il a confirmé que la société d’État rencontre de sérieuses difficultés, aussi bien dans la production que dans la distribution de l’électricité.
À Ngazidja, où la demande atteint 21 mégawatts, la Sonelec ne parvient à fournir que 15 MW en journée et 12 MW en soirée. Grand Moroni est couvert à 80 %, tandis que le Nord et le Sud atteignent respectivement 70 % et 60 %. À Ndzuani, la situation est encore plus critique : l’île ne produit que 2,2 MW sur les 6,1 MW nécessaires. Seule Mwali bénéficie d’une couverture complète, malgré des perturbations liées à l’approvisionnement en carburant.
La Sonelec doit aussi composer avec un réseau obsolète, entraînant une perte de 30 % de l’électricité produite. Les interrupteurs manuels, nécessitant plusieurs heures d’intervention, aggravent la situation. Un plan de modernisation est en cours avec l’installation d’interrupteurs automatiques, mais en attendant, les Comoriens devront encore prendre leur mal en patience.
IBM
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