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Crise diplomatique entre la France et l’Algérie : une relation sous haute tension

Les relations franco-algériennes connaissent un nouveau pic de tensions après l’attaque au couteau survenue à Mulhouse, coûtant la vie à Lino Sousa, un Portugais de 69 ans. Cet événement tragique a relancé le débat sur la politique migratoire française et la gestion des expulsions de ressortissants étrangers en situation d’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). En ligne de mire : le refus récurrent de l’Algérie d’accepter le retour de ses ressortissants sous le coup d’une OQTF.

Face à cette impasse, le gouvernement français a haussé le ton. Une mesure forte est désormais envisagée : l’interdiction pour la compagnie aérienne nationale algérienne d’opérer sur le sol français, si Alger continue à refuser de délivrer des laissez-passer consulaires nécessaires aux expulsions. Selon Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, « l’Algérie a refusé à dix reprises d’accueillir cet individu, malgré nos multiples relances auprès de son consulat ».

Dans un communiqué officiel publié le 27 février 2025, le ministère algérien des Affaires étrangères a vivement réagi à ce qu’il considère comme une escalade unilatérale de la France. L’Algérie affirme n’avoir pris aucune initiative de rupture et insiste sur son attachement au respect du droit international, des conventions bilatérales et de la protection consulaire de ses ressortissants.

Le gouvernement algérien accuse Paris de manquements graves à ses obligations et d’un « recours abusif et arbitraire aux décisions administratives d’éloignement ». Il considère que ces pratiques privent les ressortissants algériens de voies de recours conformes aux principes du droit français.

Face aux menaces françaises, Alger a décidé d’adopter une posture ferme : toute restriction imposée aux mobilités entre les deux pays sera immédiatement suivie d’une réciprocité stricte. En d’autres termes, si la France interdit Air Algérie sur son sol, Alger pourrait répondre par des mesures similaires visant les compagnies françaises opérant en Algérie.

Un point crucial du communiqué algérien concerne l’Accord franco-algérien de 1968, qui régit le statut des Algériens en France. Alger considère que cet accord a été vidé de sa substance par des décisions unilatérales françaises. En conséquence, le gouvernement algérien menace de revoir non seulement cet accord, mais aussi l’ensemble des protocoles similaires entre les deux pays.

Derrière cette crise, l’Algérie pointe du doigt l’influence de « l’extrême droite française revancharde et haineuse », accusée d’exploiter les tensions migratoires à des fins politiciennes. Ce discours s’inscrit dans un contexte où la droite et l’extrême droite françaises mettent la pression sur le gouvernement pour durcir la politique migratoire, à quelques mois des élections européennes.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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