
Au lendemain de la réunion du Conseil international des Jeux (CIJ), son président, Philippe Hao Thyn Voon, a accordé un entretien exclusif à Al-Watwan. Très satisfait de son séjour aux Comores, il livre ses impressions et insiste sur les efforts nécessaires pour assurer la réussite des Jeux des Îles 2027.
« Nous avons été accueillis de manière exceptionnelle. Partout où nous sommes passés, l’accueil a été de première classe. Cela me rend confiant : ces jeux seront un grand succès », a-t-il affirmé.
Sa rencontre avec le président de la République l’a particulièrement marqué.
« J’ai découvert un président très humain, très engagé. Il maîtrise parfaitement tous les détails du projet Comores 2027, jusqu’aux disciplines sportives ajoutées récemment », a-t-il souligné.
S’il salue les avancées réalisées, le président du CIJ n’en reste pas moins clair sur les défis qui restent à relever :
« Les Comores disposent des ressources humaines nécessaires. Mais il faut maintenant renforcer le contrôle des travaux, établir un programme de suivi précis et strict, sans changement intempestif. Le Coji et les entrepreneurs doivent être suivis au jour le jour. S’il faut travailler le soir et le week-end, il faut le faire. »
Philippe Hao Thyn Voon se dit confiant dans l’engagement des autorités et du Coji, rappelant l’importance de maintenir la dynamique jusqu’à l’achèvement des infrastructures.
« En un an, la situation a radicalement changé : aujourd’hui, les projets sont concrets, visibles, et la dynamique est en marche. D’ici cinq à six mois, il faut que tous les chantiers émergent. Le plus important est de faire sortir les bâtiments du sol : une fois cela fait, le reste suivra naturellement. »
Par ailleurs, il a exprimé le souhait que les Comores atteignent le chiffre symbolique de dix-neuf disciplines en ajoutant, notamment, le volley-ball en salle, comme lors des jeux de Madagascar 2023.
Déterminé à accompagner les Comores dans cette aventure, Philippe Hao Thyn Voon a annoncé qu’il reviendrait dès décembre prochain, à ses propres frais, pour évaluer l’état d’avancement des travaux avant une mission officielle du CIJ prévue pour février 2026.
Said Hassan Oumouri
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