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Elamine Saïd Mohamed succède à Abdou Ismael comme procureur de la République à Moroni

 

 

Le président Azali Assoumani a décidé de nommer Elamine Saïd Mohamed procureur de la République près le tribunal de première instance (TPI) de Moroni, en remplacement d’Abdou Ismael. Cette décision intervient alors que des voix s’élevaient pour un renouvellement au sein du parquet, sur fond de critiques publiques de la justice et de tensions politiques persistantes. (Annonce en cours de confirmation officielle en ligne ; voir contexte ci-dessous.)

Abdou Ismael avait été nommé à la tête du parquet de Moroni le 13 novembre 2024, selon le décret N°24-171PR et la presse nationale. 

Durant son mandat, il a pris la parole publiquement à plusieurs reprises (réorganisation interne du greffe, alertes sur l’entrave à l’exécution des décisions), ce qui l’a placé au cœur du débat sur l’efficacité et l’indépendance de la justice. 

Parallèlement, la contestation populaire autour de la justice s’est accrue : affaires sensibles, critiques d’opposants et, plus récemment, polémiques sur des accusations de corruption relayées sur les réseaux sociaux, que ses soutiens contestent. Ces éléments ont nourri des appels à un « renouvellement » au parquet. 

Qui est Elamine Saïd Mohamed ?

Magistrat connu du grand public pour son rôle antérieur de juge d’instruction (notamment dans le dossier dit « Sambi »), Elamine Saïd Mohamed est une figure expérimentée du siège. Sa possible arrivée à la tête du parquet marquerait un retour côté ministère public, avec la mission de restaurer la confiance, de fluidifier l’exécution des décisions et d’apaiser un climat social et politique tendu. 

Enjeux de la nomination

1. Crédibilité et indépendance : la première attente portera sur la transparence des procédures et la communication judiciaire, mises à l’épreuve ces derniers mois. 

2. Efficacité opérationnelle : poursuite des réorganisations (greffe, chaînes de traitement, suivi des dossiers pénaux sensibles). 

3. Apaisement public : répondre aux critiques en accélérant l’exécution des jugements et en garantissant l’égalité de traitement, afin d’atténuer la défiance exprimée par une partie de l’opinion. 

Said Hassan Oumouri 

 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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