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Comores : 10 692 cas et 152 décès, le gouvernement déclare officiellement la fin de l’épidémie de choléra

 

Après avoir recensé 10 692 cas et 152 décès, les autorités comoriennes ont annoncé, dimanche 31 août, la fin officielle de l’épidémie de choléra. L’annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée au Jacob Stadium de Bambao la Mtsanga, en présence de représentants de la Banque mondiale, du ministère de la Santé, d’élus et de familles des victimes.

Le ministre de la Santé, Ahamadi Sidi Nahouda, a salué les efforts conjoints du gouvernement, des partenaires internationaux et des communautés. « Depuis 11 mois, aucun nouveau cas confirmé n’a été enregistré. Selon les recommandations de l’OMS, seulement 28 jours suffisent pour déclarer la fin d’une épidémie. Avec près d’une année sans nouveau cas, nous pouvons affirmer en toute sécurité la fin du choléra dans notre pays », a-t-il déclaré. Le ministre a toutefois appelé à « poursuivre ensemble les efforts de prévention afin d’éviter une résurgence ».

Le Dr Ansuffoudine Mohamed, directeur régional de la santé à Ndzuani, a rappelé le lourd bilan humain : 126 décès à Ndzuani, 18 à Ngazidja et 8 à Mwali. Il a insisté sur le rôle crucial de la vaccination et indiqué que le vaccin reste disponible pour les personnes n’ayant pas encore reçu une ou deux doses.

De son côté, la déléguée à la santé de Ndzuani, Mouniat Ahmadi, a qualifié la crise de « catastrophe sanitaire qui nous a éprouvés, mais qui a aussi permis de nous unir dans un but commun », remerciant l’ensemble des acteurs mobilisés.

Enfin, le directeur général de la Santé, Dr Saindou Ben Ali, a annoncé un renforcement de la surveillance sanitaire, notamment aux points d’entrée du pays et dans les communautés, afin d’éviter toute nouvelle importation du choléra.

Déclarée le 2 février 2024, cette quatrième vague depuis 1971 s’est révélée la plus meurtrière jamais enregistrée dans le pays.

Saïd Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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