Un décret numéro N°19-O55/PR en date du 29 mai 2019, accorde une grâce à 21 prisonniers politiques dont 4 peines commuées à 20 ans.
Le CNT tient à féliciter tous les prisonniers politiques enfin libres et leurs familles respectives, condamnés par une autorité judiciaire inexistante dans la hiérarchie judiciaire (le fameux cour de sureté de l’Etat).
Plus particulièrement, le CNT se réjouit de la libération du SG du parti JUWA Ahmed El Barwane et les deux journalistes Abdallah Agoi et Oubeid Mchangama qui se sont distingués par leur engagement pour la liberté, l’Etat de droit et la démocratie aux Comores, en ces temps difficile.
Le CNT n’oublie pas les hommes et les femmes en résidence surveillée ou en prison et le peuple comorien sous la pression et la menace de la dictature : A l’exemple de l’ex-gouverneur Dr Salami, l’ancien VP Soilihi Mohamed Soilihi alias Mamadou, l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi et tant d’autres…
Cependant, le CNT note ce geste de soulagement des prisonniers et de leurs familles qui représente seulement un début de réparation.
En revanche, considérant qu’il est en deçà des attentes, la lutte continue jusqu’à l’obtention d’une amnistie totale de tous les prisonniers politiques avec garantie de réparations.
Puisse Dieu le très miséricordieux, en ce mois sacré, nous accorder la paix, la sérénité et l’Etat de droit dans notre pays, amine !
Le Président du CNT, Mouigni Baraka Said Soilihi
Vous parlez d’amnistie totale, c’est un lapsus ou quoi?
La plupart de ces prisonniers sont innocents, ils méritent une libération inconditionnelle et immédiate.
En effet, on amnistie pas un innocent, on l’acquitte tout simplement.
Les mots ont un sens messieurs du CNT.