L’épidémie de choléra récemment déclarée aux Comores, avec son premier cas lié à un bateau en provenance de Tanzanie, pose un défi sanitaire majeur, aggravé par une pénurie d’eau dans la capitale depuis plus de neuf mois. Cette situation complique les efforts de prévention de la maladie, qui repose fortement sur l’hygiène personnelle et l’assainissement de l’environnement. Avec deux décès déjà enregistrés et sept patients hospitalisés qui répondent positivement au traitement, la lutte contre le choléra exige des mesures adaptées à la crise de l’eau.
Le gouvernement a appelé la population à observer scrupuleusement les mesures de prévention, telles que le lavage régulier des mains, la consommation d’aliments bien cuits, et l’utilisation d’eau potable. Cependant, la pénurie d’eau rend ces pratiques difficiles à maintenir, soulevant des inquiétudes sur la capacité à contrôler l’épidémie. Les autorités et les organisations de santé sont donc confrontées au défi de fournir des solutions pratiques pour garantir l’accès à l’eau propre et sensibiliser sur des méthodes alternatives de désinfection, comme l’utilisation de solutions hydro-alcooliques ou de chlore pour traiter l’eau, afin de prévenir la propagation du choléra.
La réponse à l’épidémie nécessite une action collective et coordonnée, incluant des efforts d’urgence pour restaurer l’approvisionnement en eau dans les zones affectées, tout en renforçant les mesures de surveillance et de traitement des cas de choléra .
Said Hassan Oumouri
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