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Blocage administratif aux Comores : l’absence d’intérim aggrave la crise des passeports

L’affaire des passeports comoriens prend une nouvelle tournure avec la mise sous contrôle judiciaire du directeur général de la police nationale, Nassuf Kaissane, et du secrétaire général du ministère de l’Intérieur. Accusés de faux et usage de faux dans la confection de documents administratifs, les deux hauts responsables se retrouvent écartés, mais sans qu’aucun intérim n’ait été désigné pour assurer la continuité du service. Une situation qui plonge l’administration dans une impasse et pénalise de nombreux citoyens.

Depuis ces arrestations, le service des passeports tourne au ralenti. Les demandes s’accumulent, les délais s’allongent, et ceux qui dépendent de ce document pour voyager, notamment les patients nécessitant des soins à l’étranger, se retrouvent dans une détresse totale. Plus qu’une simple affaire judiciaire, cette crise révèle une faille majeure dans la gestion de l’administration publique.

Le manque de réactivité des autorités face à ce vide administratif soulève des inquiétudes. Dans un État organisé, la mise en cause d’un haut responsable entraîne automatiquement la nomination d’un intérimaire pour garantir le fonctionnement des services. Or, plusieurs jours après l’éclatement de l’affaire, aucune décision officielle n’a été annoncée. Ce silence alimente les doutes sur la capacité du gouvernement à gérer une telle crise.

Au-delà des responsabilités individuelles dans ce scandale, cette affaire met en évidence une fragilité institutionnelle préoccupante. L’État se doit d’agir rapidement pour désigner un remplaçant et rassurer les citoyens. Plus largement, cette crise doit être l’occasion de repenser les mécanismes de gestion des urgences administratives afin d’éviter que le pays ne se retrouve paralysé à chaque secousse judiciaire.


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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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