Le régime Azali II a commencé son règne par une balaie sans précédent sur les jeunes qui garnissaient les institutions étatiques. C’est peut-être l’échec le plus retentissant de ce régime puisqu’après les licenciements massifs de plus de 7 mille jeunes comoriens, aucune politique de recrutement ou de création d’emploi n’a été mise en place. Cette inaction laisse penser qu’il s’agissait une manière de libérer les places pour leurs protégés. Dans une conférence de presse en ce mois de mai, le mouvement des jeunes avertis a accusé les autorités de privilégies les pratiques népotistes, les liens d’affinités et les connaissances au détriment de la compétence et des mérites. Les nombreux licenciés sont venus garnir les rangs des chômeurs sans perspectives. D’autant que dans ces limogés, il faudra ajouter le désarroi de leurs familles respectives qui se sont vues retirer leur unique soutien de façon soudaine. S’il y a des jeunes mieux lotis, ce sont ceux qui viennent de la même localité que le président en l’occurrence Mitsoudjé du moins c’est le sentiment du peuple. Pourtant, ce ne sont pas les promesses qui manquent. On se remémore le fameux « un jeun, un emploi ».
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