Les Coelacanthes, l’équipe nationale de football, ont publié un communiqué incisif en date du 8 octobre, mettant à nu des dysfonctionnements considérables au sein de la Fédération de Football. Le communiqué révèle une série d’incohérences et de lacunes qui soulèvent des questions sur la compétence et la gouvernance de l’instance dirigeante du football dans le pays.
Tout d’abord, le nouveau sélectionneur de l’équipe aurait été nommé de manière désordonnée. Les joueurs ont reçu des convocations mentionnant son nom, alors que l’engagement officiel n’avait pas encore été confirmé. De plus, certains joueurs appelés n’ont finalement pas figuré dans la liste finale des 23, tandis que des joueurs blessés ont été inexplicablement convoqués.
Ce genre d’erreur, selon le communiqué, n’est pas seulement un fardeau pour les joueurs affectés, mais aussi une source d’embarras pour les clubs qui, de manière proactive, publient ces annonces sur les réseaux sociaux.
La Fédération est également critiquée pour son manque de prévoyance concernant la planification du rassemblement de l’équipe. Le communiqué souligne que le rassemblement a débuté trois jours après le début officiel de la trêve internationale de la FIFA, réduisant considérablement le temps disponible pour les préparatifs.
Abu Ymane, l’auteur du communiqué, pose des questions essentielles. « Quelle plus-value la Fédération apporte-t-elle réellement à notre équipe nationale? » Il questionne également la capacité de la Fédération à générer des revenus, à attirer des sponsors, et même à payer les salaires en temps voulu.
Ce cri d’alarme des Coelacanthes survient dans un contexte où l’équipe de football est considérée comme un ambassadeur du pays. Les joueurs appellent à une « mobilisation nationale pour préserver ce patrimoine ».
Il est clair que ce communiqué exige une réponse et un changement substantiels. Les Coelacanthes, porte-étendards du sport et de la fierté nationale, ont manifestement atteint un point de rupture et cherchent des solutions constructives. Leur appel public à la responsabilité et à la transparence ne peut être ignoré et pose des questions sur la viabilité future du football dans le pays.
ANTUF Chaharane
Réagissez à cet article