
Le tonitruant Abdousalami Ibrahim Mpingu, plus connu sous le pseudonyme de « Bachar », voit son séjour en Tanzanie brutalement interrompu. L’activiste comorien, célèbre pour ses diatribes virulentes contre les autorités de son pays sur les réseaux sociaux, a été interpellé hier par les services de l’immigration tanzaniens pour séjour irrégulier.
Selon des sources fiables, l’homme ne disposait pas d’un titre de résidence valide sur le territoire tanzanien, ce qui a conduit à son arrestation. Une procédure d’expulsion aurait été enclenchée, laissant entrevoir un retour imminent de Bachar aux Comores.
Durant plusieurs mois, Bachar s’est illustré par ses vidéos et publications au ton agressif, visant directement des personnalités politiques comoriennes. Il a régulièrement proféré des insultes sans apporter de preuves tangibles, jetant le discrédit sur plusieurs responsables publics. Dernièrement, il aurait reçu la somme de 1 450 euros pour mener une campagne de diffamation contre un haut cadre des services fiscaux.
Mais ses attaques ne s’arrêtent pas là. Il s’est également acharné contre des ministres en fonction, n’épargnant ni leur vie publique, ni leur vie privée. Paradoxalement, Bachar défend avec ardeur certaines figures religieuses controversées comme les Oustadh Moussa Adamou et Djibril, tous deux mis en cause dans des affaires d’escroquerie.
L’arrestation de « Bachar » pourrait ainsi mettre un terme à ses activités numériques perturbatrices, du moins pour un temps. Reste à savoir si son retour aux Comores sera suivi de poursuites judiciaires. Pour l’heure, les autorités comoriennes n’ont pas encore réagi officiellement.
Misbah Said
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