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Azali utilise-t-il à nouveau la crise de Mayotte pour négocier son maintien au pouvoir auprès de la France comme en 2018

 

Le président comorien Azali Assoumani semble renouer avec une stratégie déjà utilisée en 2018 : tirer parti de la crise à Mayotte pour négocier son maintien au pouvoir avec la France. À l’époque, il avait instrumentalisé la situation sur l’île comorienne pour sécuriser et valider sa dictature au niveau international, grâce à l’appui de la France.

En signant l’accord du 22 juillet 2019, Azali a donné une légitimité aux déportations massives de Comoriens de Mayotte vers Anjouan, une île sœur. Le préfet de Mayotte, affichant un sourire radieux, s’est vanté à la télévision d’avoir déporté environ 25 000 Comoriens par an, en collaboration avec les autorités comoriennes, durant la période couverte par cet accord.

Alors qu’il préside actuellement l’Union Africaine, Azali cherche-t-il à réitérer cette stratégie pour assurer son maintien au pouvoir en 2024 et préparer la voie pour son successeur en 2029 ? La question reste en suspens, mais il est évident que le président comorien n’hésite pas à exploiter la crise de Mayotte pour négocier avec la France, comme il l’a fait par le passé.

Antuf chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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