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Azali désigne son successeur : un discours qui place son fils au cœur des interrogations.

 

Dans un discours récent, le président Azali Assoumani a surpris l’opinion publique en évoquant sa succession. Devant une foule acquise à sa cause, il a dévoilé sa vision de l’avenir politique des Comores, laissant entendre que son fils, Fath Nour Azali, pourrait être son successeur.

Azali a d’abord établi une métaphore en parlant de ses « trois maisons », représentant sa famille personnelle, sa famille politique et son rôle de chef d’État. Il a ensuite déclaré : « Dans ce pouvoir, je vais un jour m’en aller, même si personne ne me pousse. Je partirai de mon propre gré et je préfère quitter le pouvoir en marchant, c’est-à-dire vivant. Mais avant de partir, je vais prendre mon enfant et le mettre au pouvoir. » Ces paroles, ambiguës mais lourdes de sens, ont immédiatement suscité des interrogations parmi les observateurs.

 

Cette déclaration soulève de nombreuses questions. S’agissait-il d’une métaphore pour désigner un successeur spirituel ou d’une affirmation claire de son intention de transmettre le pouvoir à son fils ? Ce qui est certain, c’est que Fath Nour Azali joue un rôle de plus en plus important dans la politique comorienne.

Ancien conseiller politique de son père, Fath Nour a été nommé en 2024 secrétaire général du gouvernement, un poste clé qui lui confère des pouvoirs proches de ceux d’un Premier ministre grâce à un décret présidentiel. Plus récemment, il a été élu député avec 83 % des suffrages lors des élections législatives, consolidant ainsi son ascension.

 

Pour de nombreux observateurs, cette montée en puissance de Fath Nour Azali pourrait bien être le prélude à une transition dynastique. Alors que le président Azali évoque ouvertement sa volonté de quitter le pouvoir, les spéculations sur un éventuel passage de témoin à son fils alimentent les débats. Cette situation interpelle sur l’avenir de la démocratie comorienne et la concentration du pouvoir au sein d’une même famille.

Reste à savoir si cette déclaration marquera un tournant décisif dans l’histoire politique des Comores ou si elle ne représente qu’un jeu de rhétorique destiné à mesurer les réactions de l’opinion publique.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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