Azali Assoumani a berné le peuple comorien et l’État français pendant la crise de Mayotte en jouant sur leur refus de recevoir les expulsés, profitant de la situation pour négocier avec la France sans chercher une solution à la crise humanitaire touchant les Comoriens de Mayotte, ni prendre en compte les victimes du visa Balladur et la reconnaissance de l’intangibilité du territoire comorien.
Lors d’interviews, il a fait croire à son attachement à un Mayotte comorien, mais lors d’une interview avec Le Monde, il a avoué que son opposition était motivée par les élections de 2024 aux Comores. Azali n’a pas besoin du vote réel pour être élu, car il avait déjà fraudé les dernières élections, avec l’opposition boycottant les élections et les électeurs aussi. Il veut que la France le soutienne financièrement pour gagner les élections aux Comores en 2024 et fermer les yeux sur ce qui va se passer durant la période des élections et reconnaître sa fausse victoire. C’est ce qu’Azali recherchait depuis le début.
Azali est le président le plus impopulaire que les Comores ont jamais connu, et l’Élysée préfère les dictatures serviles.
C’est une énorme erreur pour la France de soutenir ce genre de régime, car cela cristallisera le rejet de la France par la population comorienne et renforcera l’idée qu’il faut se rapprocher de la Russie pour se protéger des élites qui travaillent avec la France pour renforcer la misère et la dictature en Afrique. Le peuple comorien et l’État français sont tombés dans le piège du dictateur.
Saïd hassane Oumouri
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