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Avec l’appui de la France, un centre de couture offre une seconde chance: 21 millions de francs investis

 

 

À Bwangoma, le bruit régulier des machines à coudre rythme désormais les journées d’une trentaine d’apprenants venus se former à la couture traditionnelle et moderne. Femmes au foyer, jeunes diplômés sans emploi, chômeurs : tous ont en commun le désir de prendre leur destin en main, grâce à ce centre soutenu par l’ambassade de France aux Comores, qui a investi 21 millions de francs comoriens pour le faire naître.

Parmi eux, Kamaria, 28 ans, diplômée mais sans emploi depuis trois ans. « Je me suis dit qu’il fallait changer d’approche. Apprendre un métier manuel, un vrai savoir-faire, c’est ma seule option », explique-t-elle, les yeux remplis de détermination. Fahari Bacari, lui, avait déjà des bases, mais voulait se professionnaliser : « Aujourd’hui, j’apprends des techniques qui vont me permettre de gagner le respect dans le milieu. Ce que j’apprends ici, ça va changer ma vie. »

Toienti Madi, mère de famille, confirme : « Ce n’est pas facile, mais c’est la meilleure décision. Je veux aider ma famille, entreprendre et avancer. » Grâce à l’engagement d’Abdou Malida, le coordinateur du centre, chaque apprenant bénéficie d’un accompagnement attentif. Et au fil des jours, ces femmes et ces hommes, entre 20 et 40 ans, cousent bien plus que du tissu : ils recousent leur avenir, point par point.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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