Les campagnes de sensibilisation à la planification familiale se poursuivent à Mohéli, aux Comores, mais les résultats sont loin d’être satisfaisants. Les responsables sanitaires constatent que la population ne se rend pas dans les structures sanitaires pour s’informer sur les méthodes contraceptives. En conséquence, le taux de grossesses non désirées reste élevé, en particulier chez les adolescentes de 14 à 18 ans et les femmes de 20 ans.
En 2019, 8238 femmes utilisaient des contraceptifs, contre seulement 2866 en 2022. Les causes de cette diminution sont multiples, notamment le manque de contraceptifs dans les structures sanitaires, les mariages forcés et l’adultère. Les moyens contraceptifs les plus utilisés aux Comores sont les pilules, les produits injectables, les préservatifs, le retrait et la stérilisation.
Dr Sitty Fatima Mohamed Dhakoine, chargée de la santé maternelle à Mohéli, appelle les femmes, en particulier les jeunes, à adopter la contraception pour se protéger contre les risques de grossesses à risques et éviter un cancer du col de l’utérus.
Saïd Hassan Oumouri
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