Les opportunistes n’avaient pas tardé à réagir pour tenter de récupérer l’acte ignoble et débile qui s’est produit à l’aéroport de Mwali lundi 19 février. Dans une conférence de presse, mardi, ils ont dénoncé un acte «terroriste» perpétré par l’opposition contre le président. Hop ! Et l’affaire est bouclée. Ils croyaient sans doute rendre service à celui qui les a mis à genoux des mois durant.
Cette communication semble embarrasser à présent le gouvernement. Les services de renseignement d’un pays ami s’interrogent sur ce pays où un quidam peut déverser 5 kilos de clous dans une piste d’un aéroport en plein jour à quelques heures de l’arrivée du président.
Contacté par ce pays pour s’enquérir de l’actualité en vue de réviser les pourcentages de risque de nos aéroports, notre gouvernement s’est empressé de rassurer qu’il ne s’agit pas «d’acte terroriste». Où en est l’enquête ? Ils bégayent.
Le gouvernement désavoue son service après-vente ? Le club prisé des opportunistes pourraient changer de discours pour sauver la réputation de nos aéroports.
Pendant ce temps, des lanceurs d’alerte à Mwali rapportent des faits de tortures contre des simples suspects. Ils sont forcés d’avouer ce qu’ils n’ont peut-être aucune idée.
Toyb Ahmed
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