Voici un témoignage poignant de la gestion catastrophique de L’AGID et d ela douane comorienne
« NIF, l’arnaque de trop (AGID-Douane)
C’est une amie qui habite en France. Elle est venue au pays précipitamment pour une urgence familiale. Dans la foulée, entre l’obtention du résultat du test PCR et la confirmation de son départ 24h après, elle n’a pas eu le temps de faire sa valise (23 kg)
Deux jours après son arrivée à Moroni, elle a demandé à une voisine de lui faire sa valise, lui mettre quelques habits, parce que la situation lui oblige à rester plusieurs semaines au pays. Donc il lui faut ses vêtements. Elle lui a même indiqué des vêtements qu’elle n’avait pas encore lavé.
La valise est faite. Envoyée par fret via Comores-Safari. Mon amie est allée trois fois à l’aéroport de Hahaya pour récupérer sa valise. Blocage. Impossible de récupérer ses vêtements. On lui impose de présenter un « NIF ». Elle doit amener deux photos et sa carte d’identité et se présenter au service des impôts avec la somme de 7500kmf pour avoir le fameux « NIF ». Et c’est à partir de là qu’elle peut se rendre au service fret pour payer je ne sait combien et récupérer son colis. Un colis qui n’est pas destiné au commerce, mais c’est tout simplement une valise avec des effets personnels.
Et oui, les jeviens ont encore du sang, il faut le boire. Il faut pomper, pomper, pomper, jusqu’à ce qu’ils arrêtent de saigner « , Abu Malha, activiste sur le réseau social Facebook
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